Et patati et patata: PORTO avec les loulous

Le premier matin, nous n'avons pas grand chose à nous mettre sous la dent au petit déjeuner...
Du coup, nous partons à la recherche d'un petit magasin pour remplir nos armoires pour la semaine.
Pour chercher, nous avons cherché... et des toutes toutes petites échoppes, nous avons trouvé.
Mais pas le moindre petit Supermercado en vue.
En fait, il n'y en n'a pas! et on s'est un peu perdu dans les rues de Villa Nova de Gaia...

Notre appartement, Papa ours

En route pour trouver un magasin!!!

Dans cette partie de la ville, le bord du Douro, nous pouvons trouver des tas de minuscules boutiques qui revendent un peu de tout et de rien dans une sorte de minuscule pièce type garage dans des minuscules rues médiévales.
Après 2heures de recherche, nous décidons de nous rendre via le métro au BIG centre commercial sur 5 étages dans un immense immeuble moderne au nord de la ville : le Corté Inglés (oui, c'est une chaîne espagnole, mais bon...).
C'est l'occasion de tester le métro! le métro presque neuf, moderne, avec conducteur, qui a un système de validation de ticket particulier : acheter des cartes, puis les charger, puis les valider devant la borne avant de monter dans le métro, il n' y a pas de barrière.

Les toits des caves à Porto, vues de la rue où nous habitions

Les automates marchent pas terriblement bien, ne sont pas très nombreux, et si tu veux un guichet, quand il y en a un, tu fais la queue une demi-heure... bref, si tu veux prendre le métro, prévois d'avoir tous les moyens de paiement possible (pour éviter de tout devoir abandonner à la fin des manipulations car la machine ne prend que l'espèce à ce moment-là...), prévois du temps, de la patience, et ne perds pas ton ticket acheté à l'origine car c'est lui que tu dois recharger à chaque fois.
Une fois dans le métro, c'est propre, neuf, agréable et bien pratique pour aller ou tu veux dans la partie nord est de la ville, le reste, c'est bus, taxi, vélo, pieds.
Je vous épargne le centre commercial peu intéressant, le fait qu'on ait trouvé sur le chemin pas très loin de notre station de métro un petit magasin qui avait l'air de correspondre pas mal à ce dont on aurait eu besoin et beaucoup plus près que le centre commercial(en fait, si, ça existe alors...), et les courses effrénées des enfants dans le rayon poissonnerie.

L'après-midi, on avait envie de plein air, et de vraies activités pas mercantiles, du coup, on décide de prendre le tramway, ancien tram rénové qui transporte les voyageurs le long de la rive du Douro côté vieille ville jusqu'à l'estuaire vers l'Atlantique.
On traverse le pont Louis 1er, le plus proche de notre logement pour rejoindre l'autre rive et attraper ce tramway. On profite bien du voyage (2,50€ le trajet) pour découvrir le paysage, et à l'arrivée, on se balade dans un décor digne de Miami Beach, avec ses palmiers, son soleil...
D'abord, les digues, le phare, les vagues sur la jetée.

Puis la PLAGE!!! Louloute n'attendait que ça depuis 2 mois...
IL était évidemment entendu que c'était pour les jeux de sable, et la vue sur l'océan. L'eau étant absolument glacée, même en plein été...
Mais la nature a été plus forte que Louloute (et que son papa ours sensé protéger ses oursons...), et ils ont fini étalés dans les vagues, retournés par les vagues...
Nous n'avions, bien entendu, aucun vêtements de rechange, et il commençait évidemment à faire un peu frais en cette fin de journée automnale...

Avant...

Après...

Comme on est au terminus, la chauffeuse (?!) du tramway, en descend, attrape la tringle qui porte le fil qui longe la ligne électrique, la fait tourner jusqu'à l'autre côté du tramway, elle est dans l'autre sens, pour repartir! , et idem pour les banquettes, dont le dossier s'inverse par basculement manuel!!! très rigolo!

Bref, avec les moyens du bord, nous avons repris le tramway en vitesse, retraversé le pont, changé tout ce petit monde et apéro diner à la maison!!!

Vue du Douro et de Villa Nova de Gaia, depuis le vieux Porto (terminus du Tram), avec à gauche, la grande Porte de la Casa Infante que nous visiterons plus tard.